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Museolab 4

lundi 26 mars 2012

 

Expérimentation des salles d’accueil des groupes

L’équipe du Centre Erasme et celle du musée des Confluences élaborent actuellement la 4ème génération du Museolab. Le sujet d’étude est cette fois-ci la question de l’accueil des groupes au sein d’un musée. Concrètement, il s’agit de prototyper à Erasme ce que pourrait être un espace d’accueil interactif afin de le mettre en place de manière pérenne dans le musée des Confluences. Pour cela l’équipe s’appuie entre autre sur le dispositif « K’jing » qui a été imaginé lors du Museolab 3. L’expérimentation débute au printemps 2012 au centre Erasme, où seront accueillis 23 groupes « test » allant de classes d’écoles et de collèges aux groupes de personnes âgées.

Ils seront invités à se projeter en 2014 -année d’ouverture du musée- et à découvrir la médiation culturelle qui leur sera proposée.

Premiers traçages au sol des salles d’accueil à Erasme

Au musée, il y aura trois espaces d’accueil différents en taille et en forme. Au Museolab, ces espaces sont donc maquettés à l’échelle 1 et seront expérimentés les uns après les autres.

Les caractères innovants :
Le lieu : l’accueil des groupes par le médiateur détermine la suite de la visite, le climat et l’attention dans laquelle elle se déroule, l’appétence et la curiosité du visiteur.
Là, il est d’emblée pris en charge par le médiateur dans une salle d’accueil (située après les vestiaires et avant les salles d’expositions) équipée de plusieurs technologies multimédia. C’est un espace immersif et un support de narration et d’interaction. Il est alors en condition pour appréhender plus rapidement ce qui lui est proposé dans les expositions.

Matérialisation d’une des salles d’accueil à Erasme

Matérialisation d’une des salles d’accueil à Erasme

La technologie « K’jing » : à l’aide d’une tablette tactile, le médiateur peut transformer l’environnement numérique de la salle d’une manière très souple et très simple. Ceci lui donne la possibilité d’avoir à portée de main de multiples outils lui permettant de renforcer son adaptabilité et sa présence auprès du groupe.
Par ce procédé, il peut changer à sa guise l’atmosphère de la salle, le discours à employer suivant le thème de la visite (visite générale ou plus ciblée), suivant son groupe (enfants, personnes âgées, …), etc. Le médiateur possède sur sa tablette de multiples scénarios, vidéos, audios, ambiances sonores et audio-visuelles, … qui, pour présenter une collection ou répondre à une question, par simple effleurement sur la tablette, prennent forme dans la salle.

Après cette phase d’accueil, le public est ensuite invité à visiter virtuellement les collections du musée via –entre autres- les dispositifs numériques présents au Museolab, dont Museotouch notamment.
Lors de cette expérimentation, l’équipe d’évaluation prévoit aussi une observation filmée du public afin d’analyser les postures et déplacements des visiteurs.

Aperçu d’une des salles d’accueil en construction au Musée des Confluences

Nous attendons plusieurs retours de cette expérimentation. Tout d’abord d’un point de vue technique et ergonomique, nous souhaitons valider les bénéfices ou non de ces outils permettant d’augmenter numériquement un accueil de groupes. Ce projet servira aussi à roder le discours des médiateurs et leurs scénarios. Enfin cela permettra d’établir les cahiers des charges de l’équipement de ces salles d’accueil ainsi que des contenus audiovisuels dont pourraient avoir besoin le Service des publics.

Modélisation 3D d’une des salles au cours du test et projections assistées avec k’jing

Il est prévu que les salles d’accueil des groupes au musée des Confluences soient équipées et opérationnelles lors de l’ouverture du Musée en 2014.
Les possibilités de « K’jing » sont nombreuses. Elles vont offrir une nouvelle approche du public pour les médiateurs et de nouveaux horizons pour les lieux d’exposition. Pour l’instant, au Musée des Confluences, « K’jing » sera utilisé uniquement en salle d’accueil, mais l’utilisation peut être beaucoup plus large c’est-à-dire pendant ou après la visite : changement d’atmosphère d’une salle, retours sur ce qui a été vu, discussions interactives, jeux de piste, … Elle peut même permettre de donner la main aux médiateurs sur l’affichage des contenus présents dans l’espace d’exposition lui-même : ce sera l’occasion d’alimenter une réflexion entre les différents métiers du musée.

Documents :